Cameroun : dépenses somptuaires contre dépenses sociales

En 2024, le gouvernement a utilisé l’espace budgétaire créé par la réduction des subventions aux carburants, qui permettaient jusque-là de modérer le prix des transports et l’inflation dans le pays et de soutenir le pouvoir d’achat des ménages, pour accroître ses dépenses en achats de biens et services et en frais de mission payés à ses agents.

Partout où il les a férocement combattues, le Fonds monétaire international (FMI) a répété le même crédo : les subventions aux carburants, en plus d’être régressives et socialement injustes, évincent les dépenses productives dont les pays ont besoin, et certaines autres dépenses sociales jugées plus rentables en matière de réduction de la pauvreté et des inégalités structurelles. Au Cameroun, le gouvernement exploitait, dans le cadre de

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